Glacier Rabot dans le centre du Spitzberg

Voyage Antarctique

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Croisière réalisée du 25 janvier au 03 février 2011.

Mardi 25 janvier
Après une matinée consacrée à du tourisme dans Ushuaia ou dans le parc national de le Terre de Feu, nous nous retrouvons tous dans l’après midi, sur le quai pour embarquer sur le Plancius qui nous attend, sagement amarré à quai.
Nous pouvons alors faire un tour en ville avant d'embarquer vers 16h00, en zodiac puisque le M/V Plancius ne peut pas accéder à l’unique quai.
Une fois tout le monde embarqué et installé dans sa cabine, la chef d’expédition, Delphine, nous invite alors pour un pot de bienvenue. Le commandant Alexander, le maître d’hôtel Francis, nous y accueillent également.
Le plein de carburant étant fini, nous pouvons larguer les amarres et le navire s'écarte lentement du quai. Le Plancius vire de bord et embouque le canal de Beagle vers l’est.
Ensuite, nous participons à un exercice de sécurité que nous espérons ne pas à avoir à mettre en pratique.
Le dîner est prêt et nous pouvons enfin nous restaurer. De chaque coté, nous voyons défiler les côtes argentines au nord et chiliennes au sud du canal de Beagle

Mercredi 26 janvier
Dès le milieu de la nuit, le Plancius subit les assauts de la houle d’ouest. Au petit déjeuner, la plupart d’entre-nous sont présents au petit déjeuner, bien que certains commencent déjà à souffrir du mal de mer.
Ensuite, nous sommes invité a venir retirer les bottes qui nous sont fournies. Celles-ci, très chaudes nous permettront de débarquer dans l’eau glaciale sans souffrir du froid au pieds.
En observant la mer, nous pouvons voir un premier albatros planer autour du bateau. Ensuite, nous pouvons assister à notre première conférence. Gérard nous présente « Les oiseaux du Grand Sud », nous montrant les espèces d’oiseaux que nous pourrons rencontrer au cours de ce voyage avec des aides pour identifier ces espèces, surtout les manchots et les albatros. Nous continuons notre progression vers le Sud a bonne vitesse malgré la houle qui fait rouler considérablement le bateau.
Après le déjeuner, c’est au tour de Tarik de nous parler plus particulièrement de l’écologie des manchots.
Puis Shoshanah, nous montre la biologie de l’océan Austral, avec la chaîne alimentaire qui commence avec le plancton, puis le krill, et enfin les oiseaux et mammifères marins.
Le temps s’améliore au fur et à mesure de la journée, la houle faiblit, le vent baisse progressivement. De temps en temps, un albatros vient nous rendre visite. Au cours de la journée, nous pourrons voir les trois espèces que nous avions les plus de chances de voir : l’albatros hurleur avec ses 3 mètres et plus d’envergure, l’albatros à sourcils noirs et l’albatros à tête grise. Nous avons droit à une magnifique soirée, avec les superbes lumières colorées du soleil couchant.

Jeudi 27 janvier
La nuit est plus calme que la précédente, et presque tout le monde est présent au petit déjeuner. Nous commençons peu après notre cycle de conférences. En premier, pour les francophones, Tarik nous raconte la vie du commandant Charcot, qui est venu à deux reprises hiverner le long de la péninsule Antarctique au début du XXe siècle. Ensuite, Gérard nous explique le mode de fonctionnement des glaciers, des calottes polaires et des plates-formes de glace.
Après le déjeuner, alors que les conditions météo sont très bonnes, beaucoup montent sur les ponts extérieurs pour profiter du soleil. Soudainement un cri « une baleine » : un petit rorqual vient émerger à quelques dizaines de mètres de l’étrave. Nous le guettons attentivement mais nous ne pourrons le revoir. Juste après, Gérard annonce que nous voyons la Terre à l’horizon : presque droit devant sur notre route une chaîne de montagne presque complètement recouverte de neige et de glacier semble dressée droit dans la mer ; nous sommes pourtant à 120 km de celle terre, l’île Smith, qui fait partie des Shetland du Sud. Delphine nous invite alors à assister à une réunion d’information sur le code de conduite du touriste en Antarctique et sur la façon débarquer en Zodiac en toute sécurité. Ensuite, c’est au tour de James de présenter le matériel pour que ceux qui ont envie de passer une nuit sous tente ou à la belle étoile puisse en profiter. Entre toutes ces interventions nous sortons souvent pour admirer l’île Smith qui prend de magnifiques couleurs dorées du soleil qui baisse sur l’horizon ouest.
Pendant le dîner, certains peuvent apercevoir deux autres petits rorquals à travers les grands hublots de la salle du restaurant. Et juste à la fin du repas, le commandant dévie de la route car les officiers à la passerelle ont localisé deux rorquals communs. Grâce à l’habileté du commandant, nous les retrouvons devant notre route et il manœuvre doucement le navire pour les approcher. Ils ne sont pas effrayés par notre intrusion et continuent à ce nourrir tranquillement. Nous sommes surpris par la puissance du souffle que nous entendons très clairement.
Nous pouvons reprendre notre route vers le Sud, en direction de la péninsule Antarctique.
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